Bonjour!
Je vous l’avais dit en début de semaine…j’ai animé deux ateliers les 2 et le 3 decembre au centre Jean Vilar…Je vous détaille ici de quoi il s’agit pour mieux vous éclairer. Beaucoup m’ont demandé ce que c’est qu’un atelier de cuisine, et pourquoi je ne crée pas un restaurant africain en France ou même écrire des livres de recettes, ou encore si mon blog ne suffisait pas à faire partager avec mes proches et les curieux, les recettes de mon petit Bénin ?
Voici ma réponse: “Tant qu’il y a à faire, rien n’est encore fait”… (Mon pays n’est pas encore assez connu pour être bien connu! Alors, je ne m’arrêterai pas en si bon chemin ;). Les délices de chez moi ne sont pas encore assez explorés, ni appréciés, je vais m’y atteler et ça marchera 🙂
Voici donc quelques éléments de réponses à l’endroit de ceux qui les attendent…
Qu’est-ce qu’un atelier de cuisine?
Un atelier de cuisine est un moment de partage et de convivialité, riche en apprentissage
Car plus qu’une leçon de cuisine, l’atelier permet :
- de découvrir des recettes
- de connaître les trucs et astuces des professionnels
- de partager un moment en toute convivialité avec les participants
Pourquoi cet atelier de cuisine?
Gazellya (mon entreprise) a été sollicitée par le centre d’animation Jean Vilar dans la ville où je réside (Angers) dans le cadre de la quinzaine de l’égalité. Diverses activités ont eu lieu dans cette période (ateliers bien-être, esthétique, des projections cinématographiques, des sorties etc). Mon atelier de cuisine devrait permettre une mixité sociale et la transmission d’un savoir-faire que les participants ne détiennent pas forcément.
Les participants
Une dizaine de personnes étaient annoncés le premier jour pour un atelier de 3heures de temps. Au final, 7 personnes de diverses origines dont 2 hommes 🙂 y ont participé activement le premier jour .
Le déroulement
Pour cet atelier, afin de ne pas dépayser les convives, il est prévu un menu métissé dont en entrée des verrines tartares, le plat principal est composé de “Atassi, riz aux haricots”, de “Aloko au poisson braisé, plat panafricain” et d’un autre plat créé avec les restes de haricots et des feuilles de poireaux. Ces accompagnements devront permettre de déguster les poissons marinés généreusement avec des épices exotiques. Le dessert est universel “De la mousse au chocolat et aux spéculos”…miam 😉
Les courses faites par moi-même la veille (avec bonne maîtrise de la chaîne du froid) ont été transportées vers la cuisine centrale du centre dès 9h…L’essentiel de cette matinée a consisté à mariner les poissons (saumons et colins ) achetés pour la circonstance. Ensuite, nous avons réalisé les desserts prévus: “la mousse au chocolat et aux spéculos” . Nous avons préparé le haricot devant servir à faire le atassi le lendemain, puis découper les poireaux (séparé les blancs des verts ) etc…
Nous avons également préparé la sauce qui devra accompagner le “atassi” J’ai réussi à transmettre quelque chose de nouveau à Aïcha (d’origine marocaine) qui découvrait autrement l’Afrique Subsaharienne 😉
Une fois tout apprêté, filmé, mis au frais, l’immense cuisine rangée et nettoyée, rendez-vous est pris pour le lendemain “Le grand Jour”…
Et moi je vous dis à la semaine prochaine pour la suite et la fin de cet atelier ainsi que les témoignages recueillis.
Passez un week-end ensoleillé 😉
Yèmissi 😉 😉